Le découpage traditionnel de l'histoire égyptienne ancienne se fait par périodes et par dynasties. La pertinence de ce découpage qui date, dans ses grandes lignes, des historiens de l'Antiquité (notamment de Manéthon), est actuellement remise en cause par les récentes découvertes archéologiques, mais il présente néanmoins l'avantage d'une relative simplicité. On considère généralement neuf grandes périodes :
Lorsque l’on étudie l’évolution de la population juive, on constate simplement l’accroissement de 135 % sur les 30 années à partir de 1897 à comparer avec la population générale de l’Egypte qui elle n’augmente que de 32 %. Il s’agit donc bien là, d’une communauté principalement non-centenaire.
Année | Population Juive |
1807 | 6000 |
1847 | 8500 |
1897 | 25200 |
1907 | 38635 |
1917 | 59184 |
1927 | 63550 |
1947 | 90000 |
1957 | 15000 |
1977 | 200 |
2005 | +/- 40 |
Il n’y eut pas de « droit du sol
» pour les juifs. En 1897 ils étaient à 50% de
nationalité étrangère. En 1927, alors que
l’Egypte était devenue Nation, on retrouve le même
pourcentage.
On
était soit « sujet local » ou «
Indigène », soit protégé d’une
puissance capitulaire. La religion tenait lieu de nationalité
pour l’état civil. Avant 1926 l’Egypte n’avait
pas de loi claire qui pouvait définir l’appartenance
à la nationalité égyptienne pour les non Musulmans.
Les lois de 1926 & 1929 vinrent stipuler que ceux, nés dans
l’Empire Ottoman avant la 1ière guerre mondiale et
titulaire d’un acte de naissance turc / ottoman, pouvaient
prétendre à la nationalité Egyptienne. C’est
ainsi que les Juifs Syro-Libanais ou Irakiens devirent nationaux
égyptiens facilement. Fréderic nous livre ci-contre une
étude sur le statut des personnes en Egypte au 19 et 20eme
siècle. Voir aussi le document du Cedej ci-joint reprenant les
lois de 1869,1929 et 1950 et l’évolution de la
"Nationalité".
Cependant les juifs, dont les parents et
eux- mêmes étaient nés en Egypte, devaient prouver
n’avoir pas détenu de nationalité
étrangère depuis 1848. Ceci était, pour beaucoup,
impossible. C’est ainsi qu’une grande majorité se
retrouva « apatride ». La nationalité devenait une
question « raciale » comme l’article 10, paragraphe
IV de la loi le prévoyait. Sont Egyptiens :« les enfants
nés en Egypte d’un père étranger qui
lui-même y est né, lorsque cet étranger se rattache
par la race à la majorité de la population d’un
pays de langue arabe ou de religion musulmane » Ceci eût de
graves répercussions et explique aussi les départs
successifs de la communauté juive, d’autant plus
qu’elle fut soumise ultérieurement à
l’introduction d’une préférence nationale et
de quotas.
Jean- François & Frédéric, à leur tour, abordent la présence très ancienne des Karaïtes en Egypte et en particulier leur présence au Caire. Cette communauté a constitué le fonds ancien et important de la contribution des juifs à l’essor de la modernité en Egypte que les vagues successives d’immigrations, de juifs rabbanites, ont amplifié.
« Honneur aux Anciens de la Communauté d’Alexandrie»
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La préservation et la continuité de gestion du patrimoine communautaire cultuel et culturel, financier et immobilier ainsi que les registres d’état civil et religieux de la communauté juive d’Alexandrie et par extension de la communauté juive d’Égypte, dans le respect des traditions juives.
1. Galate2 le 23-07-2008 à 18:30:44 (site)
Ces peintures sont belles. Pour ceux, comme moi qui s'intéressent à l'Egypte, on voit ce que c'est. Mais pour les néophytes, ce serait bien un petit commentaire explicatif.
Commentaires