EGYPTE

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posté le 24-07-2008 à 10:25:11

Les grandes périodes de l'histoire égyptienne antique [modifier]

Le découpage traditionnel de l'histoire égyptienne ancienne se fait par périodes et par dynasties. La pertinence de ce découpage qui date, dans ses grandes lignes, des historiens de l'Antiquité (notamment de Manéthon), est actuellement remise en cause par les récentes découvertes archéologiques, mais il présente néanmoins l'avantage d'une relative simplicité. On considère généralement neuf grandes périodes :

Vase nagdalénien
Vase nagdalénien

La période prédynastique [modifier]

(environ -5500 à -3150)

Vase nagdalénien
Vase nagdalénien
Icône de détail Article détaillé : Période prédynastique égyptienne.

Cette période, encore assez mal connue, recouvre les temps qui précédèrent l'unification du pays et l'établissement des premières institutions pharaoniques. Elle commence avec la sédentarisation de diverses peuplades au bord du Nil puis le développement de l'agriculture et de l'élevage à la fin du néolithique.

Des fouilles archéologiques ont permis de connaître plusieurs cultures de cette période :

La fin de cette période est marquée par la centralisation du pouvoir autour de deux pôles, au Nord et au Sud. La dynastie des princes du Sud, a qui l'on attribue le plus souvent l'unification du pays, est désignée par le terme de dynastie zéro.[réf. nécessaire]


L'époque thinite [modifier]

(environ -2920 à -2686)

Icône de détail Article détaillé : Période thinite.

Le légendaire premier pharaon, connu sous le nom de Narmer (ou Ménès), fonde ainsi la Ire dynastie dont la capitale est établie à Thinis, non loin d'Abydos. Progressivement, s'organise une administration royale à l'échelle nationale. Le pays est divisé en provinces dirigées par un fonctionnaire royal. Une nouvelle capitale est fondée à la pointe sud du delta : Memphis. Le roi prend le titre d'Horus, en conformité avec la légende d'Osiris qui légitime leur pouvoir.


L'Ancien Empire [modifier]

(environ -2686 à -2181)

Icône de détail Article détaillé : Ancien Empire égyptien.
Complexe funéraire du roi Djéser
Complexe funéraire du roi Djéser

La déification du roi s'accentue à mesure que son autorité se renforce. Un pouvoir central fort appuyé par une administration compétente permet la mise en œuvre de grands chantiers qui exploitent la main-d'œuvre inactive lors de la crue. Commence alors la période de construction des pyramides, qui atteint son apogée sous la IVe dynastie à Gizeh (Gîza): Khéops (Khoufou), Khéphren (Khafré) et Mykérinos (Menkâouré).

Cette longue période de cinq siècles voit naître la littérature classique égyptienne qui servira de référence pour les deux millénaires à suivre. Les grands thèmes de bases sont posés, tant dans les lettres que dans les sciences, ou les arts comme l'architecture, la peinture et la sculpture.

C'est l'époque des premières pyramides. D'abord la pyramide à degrés à Saqqarah, sous le règne du pharaon Djéser, puis des trois pyramides de Snéfrou: pyramide à degrés de Meïdoum, pyramide dite rhomboïdale et pyramide "parfaite" de Daschour.

Il s'agit aussi d'une période d'expansion territoriale avec, vers -2650, la conquête du Sinaï par Djéser et, vers -2300, la conquête de la Nubie par Pépi Ier.

Une autre pyramide, datant du dernier roi de la Ve dynastie, est connue par la découverte des premiers textes religieux, les textes des Pyramides que Gaston Maspero y a trouvés: la pyramide d'Ounas.


La Première période intermédiaire [modifier]

La première période intermédiaire, bien que d'une durée relativement courte (-2181 à -2160) a vu se succéder quinze rois en deux dynasties, les VIIe et VIIIe. Elle aura une influence importante sur la conception religieuse, et sur la nature du pouvoir royal.


Le Moyen Empire [modifier]

Icône de détail Article détaillé : Moyen Empire égyptien.

Le Moyen Empire commence sous le règne de Montouhotep Ier, mais beaucoup le considèrent comme contemporain de celui de Montouhotep II, en -2060, sous la XIe dynastie. La dynastie suivante connaîtra des rois très célèbres. Les Sésostris, dont le plus connu, Sésostris Ier, se nommait en réalité Khéperkarê Senousret, et les Amenemhat, dont le plus connu Amenemhat III. À la fin de la XIIe dynastie commencera la deuxième période intermédiaire.


La Deuxième période intermédiaire [modifier]

Période d'occupation du pays par les Hyksôs.


Le Nouvel Empire [modifier]

Icône de détail Article détaillé : Nouvel Empire égyptien.

Le Nouvel Empire est considéré comme la période la plus prospère de toute l'histoire égyptienne. C'est une période de raffinements et d'évolutions qui s'étale sur un peu plus de cinq siècles. L'initiateur en est Ahmosis, premier roi de cette époque. Repoussant les Hyksôs (Indo-européens), il va mettre en place les fondations du Nouvel Empire en compagnie de sa mère Ahotep et de son épouse Ahmès-Néfertary. Le Nouvel Empire couvre une période allant des environs -1500 à -1000 et est formé de trois dynasties: XVIIIe (-1552 à -1292), XIXe (-1292 à -1186) et XXe (-1186 à -1069).

C'est une période qui se caractérise par un renouveau culturel et artistique, dont l'apogée sera la période amarnienne, qui s'explique en partie par l'ouverture du pays vers le monde extérieur, comme l'Asie mineure, la Crète ou le Hatti. C'est de cette époque que nous viennent certains des plus beaux témoignages architecturaux (temple de Louxor, tombe de Séthi Ier, Ramesséum, Abou Simbel, etc.).


La troisième période intermédiaire [modifier]

Avec la fin du Nouvel Empire l'Égypte entre dans une période de fragilités et de morcellement de l'autorité royale au profit de castes de prêtres ou de militaires qui prendront tour à tour le pouvoir, initiant de brèves périodes de prospérité comme au début de la XXIe dynastie ou de la XXIIe dynastie.

Si Thèbes parvient à garder le contrôle d'une bonne partie du territoire de la Haute-Égypte, le pouvoir royal se déplace définitivement dans le delta du Nil et de nouvelles cités sont l'objet de l'attention des pharaons. Tanis, Bubastis et Saïs deviennent les nouveaux centres de la civilisation égyptienne et maintiennent les arts et la littérature au niveau atteint à la période précédente.

Cependant des sécessions régulières de dynastes locaux ou de grands prêtres d'Amon qui prennent une titulature royale, et datent les inscriptions et les monuments à partir de leur propres règnes, compliquent beaucoup l'étude et l'attribution des œuvres de cette période. Le pays en est affaibli économiquement et ne peut plus garder le contrôle d'un vaste empire, perdant définitivement ses prétentions asiatiques et même ses possessions nubiennes. Malgré une volonté affichée de conserver l'héritage des Ramsès, les souverains de cette période ne pourront endiguer le déclin ni éloigner le spectre de l'invasion.


La Basse époque [modifier]

Icône de détail Article détaillé : Basse époque égyptienne.

Cette période commence par la réunification du pays par Piânkhy, qui inaugure la période éthiopienne. Elle perdra le contrôle du pays après l'invasion assyrienne qui laissera de profondes blessures dans l'esprit des égyptiens : les troupes d'Assarhaddon et d'Assurbanipal pilleront en effet les temples et brûleront des villes. Cependant, ne pouvant gérer le pays à cause de la fragilité de leur empire, ils favoriseront la dynastie saïte d'origine libyenne.

La Basse époque se caractérise par des prises de pouvoir successives par des souverains étrangers, entrecoupées de courtes périodes d'indépendances. Ces souverains, bien que de cultures très différentes, adopteront tous le modèle égyptien et sa culture. Ils se feront en effet proclamer pharaons, sauf durant la période perse, et choisiront une titulature royale, calquée sur celles des anciens rois, certains cherchant même à retrouver la gloire passée se tournant vers un archaïsme architectural et lyrique tout droit issu de l'Ancien et du Moyen Empire.

Par la suite, l'Égypte deviendra une province, d'abord de l'empire perse puis des empire d'Alexandre, avec entre chacune de ces influences, une courte période d'indépendance. Enfin à l'issue des trois cents ans de la dynastie des Ptolémées, l'Égypte deviendra une province de l'Empire Romain,


La fin de la civilisation [modifier]

La fin de l'histoire égyptienne varie en fonction du point de vue adopté. Elle prend fin :

  • d'un point de vue ethnologique, à la mort du dernier pharaon autochtone, Nectanébo II en -343 ;
  • d'un point de vue politique, à la mort du dernier souverain autonome, Ptolémée XV Césarion en -30 ;
  • d'un point de vue religieux, à la conversion du dernier temple égyptien en église copte, le temple d'Isis à Philae en 535.

Chronologie [modifier]


Frise chronologique [modifier]


Voir aussi [modifier]

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posté le 23-07-2008 à 20:23:55

n trouvera par ailleurs des liens vers de nombreux sites pour l’histoire de l’Egypte et de ses juifs. Dans cette page, Alec Nacamuli & Yves Fedida, du Conseil Nebi Daniel , ainsi que Racheline Barda, J.F. Fau et Fredéric Abécassis, signent des articles permettant de mieux comprendre les deux aspects des origines de notre communauté – indigène et exogène.

Alec nous raconte l’histoire et ses soubresauts, de la conquête arabe à nos jours. Il souligne l’enrichissement culturel, politique et économique apporté à l’Egypte à chaque période historique. Il décrit ce qu’était la vie des différentes strates socialesAvec le recensement Montefiore des Juifs d’Alexandrie, Yves entrouvre une fenêtre sur la fresque humaine de cette société juive méditerranéenne en 1840 et son évolution vers ce qui en fit sa spécificité. Cette fenêtre se refermera à partir de 1948 plus ou moins brutalement sur une fresque différente, celle du "Prisonnier d’Aboukir" dans le document joint.

Racheline vient d’obtenir son Doctorat Universitaire en Australie grâce à sa thèse sur les flux migratoires des Juifs d’Egypte vers ce pays; voir http://ses.library.usyd.edu.au/bitstream/2123/1145/1/01front.pdf. Elle nous dépeint dans le document joint à gauche, les pays d’origine et les pays d’accueil des Juifs d’Egypte.

Demographie

Lorsque l’on étudie l’évolution de la population juive, on constate simplement l’accroissement de 135 % sur les 30 années à partir de 1897 à comparer avec la population générale de l’Egypte qui elle n’augmente que de 32 %. Il s’agit donc bien là, d’une communauté principalement non-centenaire.

Année Population Juive
1807 6000
1847 8500
1897 25200
1907 38635
1917 59184
1927 63550
1947 90000
1957 15000
1977 200
2005 +/- 40


Il n’y eut pas de « droit du sol » pour les juifs. En 1897 ils étaient à 50% de nationalité étrangère. En 1927, alors que l’Egypte était devenue Nation, on retrouve le même pourcentage.

Nationalités

On était soit « sujet local » ou « Indigène », soit protégé d’une puissance capitulaire. La religion tenait lieu de nationalité pour l’état civil. Avant 1926 l’Egypte n’avait pas de loi claire qui pouvait définir l’appartenance à la nationalité égyptienne pour les non Musulmans.

Les lois de 1926 & 1929 vinrent stipuler que ceux, nés dans l’Empire Ottoman avant la 1ière guerre mondiale et titulaire d’un acte de naissance turc / ottoman, pouvaient prétendre à la nationalité Egyptienne. C’est ainsi que les Juifs Syro-Libanais ou Irakiens devirent nationaux égyptiens facilement. Fréderic nous livre ci-contre une étude sur le statut des personnes en Egypte au 19 et 20eme siècle. Voir aussi le document du Cedej ci-joint reprenant les lois de 1869,1929 et 1950 et l’évolution de la "Nationalité".

Cependant les juifs, dont les parents et eux- mêmes étaient nés en Egypte, devaient prouver n’avoir pas détenu de nationalité étrangère depuis 1848. Ceci était, pour beaucoup, impossible. C’est ainsi qu’une grande majorité se retrouva « apatride ». La nationalité devenait une question « raciale » comme l’article 10, paragraphe IV de la loi le prévoyait. Sont Egyptiens :« les enfants nés en Egypte d’un père étranger qui lui-même y est né, lorsque cet étranger se rattache par la race à la majorité de la population d’un pays de langue arabe ou de religion musulmane » Ceci eût de graves répercussions et explique aussi les départs successifs de la communauté juive, d’autant plus qu’elle fut soumise ultérieurement à l’introduction d’une préférence nationale et de quotas.

Karaïtes

Jean- François & Frédéric, à leur tour, abordent la présence très ancienne des Karaïtes en Egypte et en particulier leur présence au Caire. Cette communauté a constitué le fonds ancien et important de la contribution des juifs à l’essor de la modernité en Egypte que les vagues successives d’immigrations, de juifs rabbanites, ont amplifié.

honneur aux anciens

« Honneur aux Anciens de la Communauté d’Alexandrie»

Si vous reconnaissez des visages sur cette photo faites le nous savoir s.v.p

Nous vous invitons à contribuer à cette page en nous transmettant vos rubriques sur l’histoire des Juifs en Egypte : editor@nebidaniel.org

La préservation et la continuité de gestion du patrimoine communautaire cultuel et culturel, financier et immobilier ainsi que les registres d’état civil et religieux de la communauté juive d’Alexandrie et par extension de la communauté juive d’Égypte, dans le respect des traditions juives.

 


 
 
posté le 23-07-2008 à 20:20:23

 


Commentaires

 

1. Galate2  le 23-07-2008 à 18:30:44  (site)

Ces peintures sont belles. Pour ceux, comme moi qui s'intéressent à l'Egypte, on voit ce que c'est. Mais pour les néophytes, ce serait bien un petit commentaire explicatif.

 
 
 
posté le 23-07-2008 à 20:19:19

 


 
 
posté le 23-07-2008 à 20:18:47

 


 
 
 

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